Nathan CassereauIngénieur en intelligence artificielle

Nathan Cassereau a rejoint l’Institut du développement et des ressources en informatique scientifique (IDRIS – CNRS) en 2021 en tant qu’ingénieur IA.

Sur quels types de problématiques en IA travaillez-vous ?

Dans le cadre du PNRIA, j’ai eu l’occasion de travailler sur de multiples thématiques. J’ai notamment pu travailler sur le modèle de langage français FlauBERT et son implémentation fairseq, sur du transport optimal via la bibliothèque python POT. J’ai également participé à un projet de climatologie (HRMES) visant à accélérer certaines simulations océaniques à l’aide d’intelligence artificielle. Enfin je participe à mettre différentes méthodes de deep learning pour de la tomographie à rayon X à disposition d’utilisateurs sur des mésocentres et supercalculateurs. Les formations que j’ai pu donner pour l’IDRIS m’ont également fait aborder de multiples domaines tels que les transformers, l’apprentissage par renforcement ou encore les graph neural networks (GNN).

Qu’avez-vous fait avant d’entrer au CNRS ? Pourquoi avoir choisi le CNRS ?

Ce poste au CNRS correspond à mon premier emploi. Après avoir réalisé deux années de classes préparatoires, j’ai pu intégrer l’école d’ingénieurs Supélec à Gif-sur-Yvette. J’ai ensuite fait un double-diplôme à l’Imperial College London durant lequel je me suis spécialisé en intelligence artificielle et sur différentes méthodes de machine learning et deep learning.
Ce poste au CNRS était une opportunité de se faire une bonne expérience et d’avoir accès à des ressources importantes via le supercalculateur Jean Zay. Cela permet de prendre part à des projets de plus grande envergure et avec un fort potentiel.