Idris is located on the Université Paris-Sud Orsay campus and is the CNRS's main centre for high-performance intensive numerical computing. This computing centre under the authority of CNRS Informatics makes its exceptional IT resources available to the public sector scientific community. Since 2013, Idris has particularly been able to benefit from using the computing power of the Ada and Turing supercomputers. The 2019 launch of the Jean Zay supercomputer partly dedicated to Artificial Intelligence at Idris confirms the importance of developing powerful computing tools for all scientific disciplines.

The Idris website

CNRS Informatics plays a leading role in the Computing–Data Mission (MiCaDo) which implements CNRS policy on high-performance computing, grids, clouds and massive data infrastructures. MiCaDo particularly focuses on building a joint strategy with CNRS partners and ensuring this is coherent with national and international projects.

The MiCaDo website

Download the Livre Blanc (White Paper) on data

CNRS Informatics works on developing its HPC strategy in collaboration with the French Ministry of Higher Education, Research and Innovation (MESRI), CEA, Inria and the Conference of University Presidents (CPU) in the framework of the Big National Equipment for Intensive Computing. This civil company ensures the project management of national computing resources, a Very Large Research Infrastructure (TGIR) located in three computing centres in Bruyères-le-Châtel (TGCC), Montpellier (CINES) and Orsay (Idris).

The Genci website

Cette discipline, omniprésente mais souvent cachée, joue un rôle essentiel dans les disciplines scientifiques, dans de nombreuses applications industrielles et dans notre vie quotidienne. Pour calculer les trajets les plus courts, organiser une production industrielle, concevoir les horaires des transports en commun, ou encore formuler des recommandations personnalisées… il faut des méthodes d'optimisation efficaces et flexibles. L’optimisation se retrouve aussi au cœur de grandes questions sociétales, par exemple pour aider la prise de décisions plus équitables et plus robustes face aux incertitudes d’un monde en pleine transformation. Des algorithmes d'optimisation se retrouvent aussi au cœur des sciences informatiques : en intelligence artificielle, en robotique, en traitement du signal, etc. CNRS Sciences informatiques compte une communauté de recherche forte dans les différentes sous-disciplines de l’optimisation.

Ce focus thématique permettra de mettre en lumière le rôle de l’optimisation, de communiquer sur ses résultats passés et présents, mais aussi de renforcer les interactions entre ces sous-disciplines, d'échanger sur les avancées récentes et de discuter des opportunités et des défis du domaine, par exemple dans le contexte de la disponibilité croissante des données.

Pour en savoir plus : L’optimisation : au cœur des défis des sciences informatiques

L’écoresponsabilité est présente dans toutes les communautés scientifiques, et les sciences informatiques ne font bien évidemment pas exception. Il existe cependant une tension inhérente à cette discipline : car face aux enjeux environnementaux, le numérique fait partie à la fois de la solution et du problème.

Il fait partie de la solution puisqu’il est très largement utilisé par de nombreux secteurs pour optimiser la consommation d’énergie ou la gestion des différentes ressources. Mais le numérique fait également partie du problème car les outils ont une consommation énergétique préoccupante et en augmentation constante. 

Les champs scientifiques concernés ici sont très variés, puisqu’ils regroupent l’essentiel des domaines couverts par CNRS Sciences informatiques :

• Le matériel tels que les capteurs, les centres de données, les antennes, les drones, etc. ;
• Le logiciel tels que les services numériques, les outils de simulations, les interfaces utilisateurs, etc. ;
• Les fondements tels que les algorithmes, les techniques d’apprentissage machine, les techniques d’analyse de données, etc.

Ce focus thématique a compté une série d’articles autour des sciences informatiques écoresponsables et s’est clôt par une conférence intitulée « Vers une informatique plus durable », qui rassemblé la communauté scientifique, des industriels et la presse.

Les sciences du logiciel recouvrent plusieurs communautés de recherche qui s’intéressent au processus de développement de logiciels et aux outils associés, logiciels qui vont de quelques lignes de code utilisés une seule fois à des milliers de lignes qui vont évoluer, être réutilisées et perdurer pendant plusieurs dizaines d’années. L’objectif est de construire des logiciels corrects, fiables et performants qui évolueront dans le temps et dans l’espace.

Le logiciel touche toutes les facettes de la société : télécommunications, aérospatial, transport terrestre, finance, santé, administration, éducation.

Les recherches en sciences du logiciel visent à faciliter le développement et la maintenance de logiciels informatiques complexes, fiables et durables, tout en prenant en compte les enjeux sociétaux actuels tels que la maîtrise de l’énergie, la globalisation des développements et l’intégration de l’intelligence artificielle. Elles s’étendent des méthodes formelles aux études empiriques en intégrant la construction d’outils, la fouille de codes, la vérification et la validation de logiciels.

Ce focus thématique a donné lieu à une conférence intitulée « Sciences du logiciel : de l’idée au binaire », et à un livret thématique sur les sciences du logiciel.

Les robots ne cessent de susciter fascination et questionnement. Ces alliés grandissants de notre quotidien se trouvent déjà dans les domaines de la santé, de l'agriculture, de l'automobile, du transport, ou encore de l'exploration spatiale… Leur développement constitue pour beaucoup une promesse de réindustrialisation pour de nombreux pays, comme la France.

Ce focus thématique a donné lieu à plusieurs événements grand public partout en France.

In our digital world, information science plays a leading role in many areas and particularly in the field of health. Here are just a few examples:

• tomorrow's medicine will use data science to analyze heterogeneous masses of data on diseases, patients, genomics, etc. to propose a personalized, preventive, predictive and participatory approach;
• traditional medical imaging (EEG, MRI, ultrasound) is regularly being enriched by new, more precise and faster techniques moving towards 3D or 4D imaging;
• robotics is increasingly providing valuable assistance for surgeons.

Obviously, the development of these new approaches requires multidisciplinary research involving researchers in information science and biological and medical sciences.

The thematic year and some of its different facets will be illustrated by two conferences open to the public and three scientific conferences in 2019 and early 2020.

The objective of this thematic year was to emphasize the importance of integrating human factors into the development of digital systems. How is the human factor taken into account in the design, control, safety, operation and evolution of these systems? How should the distribution of tasks and interactions between humans and autonomous systems be modelled and organized? These interdisciplinary questions are central to CNRS Informatics and particularly involve the human and social sciences and life sciences.

The thematic year involved a conference open to the public on the subject of the interaction between humans and the digital sphere.

Communicating objects are becoming increasingly common in our daily lives and include smartphones, cars, physical activity monitoring devices, etc. The data they collect, produce and exchange represent multiple technological and scientific challenges as do their specific performance, energy consumption and security limits. Research in this field naturally draws on the full range of topics studied at CNRS Informatics.

Security is present in many forms within the scientific scope of information science - cryptology, verification, communication protocols, vulnerabilities, protection of personal data, searching for weak signals, physical security especially in embedded systems, operational reliability, digital watermarking, etc.

The thematic year involved a conference open to the public on the subject of Computer security: myths and reality. You can find the videos of the conference speeches and presentations on the Sécurité research network website.

Technological advances in data storage and indexing, access to heterogeneous and massively distributed data sources, optimization of such access using parallel architectures and high network throughput make it possible to search for and analyze data within acceptable time scales. This thematic year provided the opportunity to initiate an editorial project which led to the publication in March 2017 of the collaborative book "Les Big Data à découvert" ("Big Data exposed", CNRS Éditions).

Mastodons is an emblematic interdisciplinary project launched in 2012 which focuses on the processing and subsequent use of multi-source data. It has resulted in 22 research projects and more than 100 publications. Significant results have been recorded in high throughput genomic sequencing and phenotyping, social network analysis and query optimization on astronomical data.

Find out more about Mastodons

The Imag'In challenge began in 2015 and is aimed at specialists in sensors and complex imaging systems, information processing experts and experts in related application fields. They collaborate to help new imaging methods emerge in multiple fields namely physics, chemistry, biology, medicine, earth and universe sciences, geography, archaeology, etc.

Find out more about Imag’In