Quatre ans d'actions parité à CNRS Sciences informatiques
Ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, est l’occasion pour CNRS Sciences informatiques de faire le bilan des actions réalisées dans ses laboratoires, et ainsi rendre hommage à toutes celles et ceux qui œuvrent quotidiennement pour faire évoluer les mentalités et permettre l’égalité femmes-hommes dans nos laboratoires.
Le monde du numérique n’est pas exempt des inégalités femmes-hommes présentes dans la société. Stéréotypes et représentation sociale biaisée perdurent et entraînent une inégalité de genre dès le plus jeune âge. Ainsi, le numérique est associé au genre masculin et, encore aujourd’hui, les femmes ne représentent que 29% des effectifs dans les unités rattachées à l’institut. Pourtant, leurs réalisations ont été essentielles et majeures pour notre discipline : pourquoi nous passer de leurs talents ?
Parce qu’il est essentiel de se mobiliser, CNRS Sciences informatiques a formé dès 2019 une cellule parité-égalité. Son rôle ? Faciliter la prise de conscience et la détection des freins à l’égalité entre femmes et hommes, ce qui ne pourrait se faire sans la création du réseau des référentes et référents parité-égalité. En quatre ans, ce réseau a grandi, s’est structuré, et a initié plus de 400 actions de parité toutes aussi innovantes et créatives. La co-construction, au cœur de ce réseau, facilite la mise en place de nouvelles actions via les partages d’expérience. L’appel parité lancé par l’institut permet de soutenir financièrement et d’amplifier cette dynamique dans les laboratoires de sciences informatiques depuis 2020.
Confectionné par la cellule parité-égalité de l'institut, un livret recensant les actions parité effectuées dans les laboratoires et unités d'appui et de recherche de CNRS Sciences informatiques est paru début 2024. Ce livret est le témoin de l’engagement des membres des unités et de l’institut pour améliorer l’égalité femmes-hommes dans les laboratoires. Valoriser la recherche faite par les femmes, initier les débats en interne, réveiller les consciences sur le sujet et améliorer la qualité de vie des femmes au travail prennent ainsi des formes diverses : pièce de théâtre, livre, vidéos, stages pour les collégiennes, ou encore aménagement de salles d’allaitement.
"Une chose est certaine, les lignes bougent peu à peu, et c’est déjà une victoire collective", conclut Adeline Nazarenko.