Cédric Girerd : les robots continus et souples

Institutionnel Robotique

Cédric Girerd a rejoint en 2021 le Laboratoire d'Informatique, de Robotique et de Microélectronique de Montpellier (LIRMM - CNRS/Université de Montpellier) en tant que chargé de recherche CNRS.

Quel est votre domaine de recherche ?

Cédric Girerd : Mes thématiques de recherche concernent la conception et la commande de robots continus et souples. Ce sont des robots qui, au contraire des robots industriels rigides comprenant des barres et des liaisons localisées, se déforment sur toutes leurs longueurs. Ils présentent une raideur faible, ce qui permet de tolérer un contact avec leur environnement, et les rend plus sûrs en présence de l’humain.
Plus particulièrement, je travaille sur l’utilisation de tels robots en robotique médicale, notamment pour la chirurgie minimalement invasive. Ils permettent un accès au site d’intervention à travers des orifices naturels ou des petites incisions, offrent une facilité de déploiement dans le corps, ainsi qu’une dextérité importante pour la réalisation de gestes complexes, dans des environnements contraints.


Qu’avez-vous fait avant d’entrer au CNRS ? Pourquoi avoir choisi le CNRS ?

C.G. : J’ai commencé par l’IFMA (actuellement SIGMA Clermont), une école d’ingénieur en mécanique à Clermont-Ferrand, dans laquelle j’ai suivi le parcours mécatronique. J’ai également un double-diplôme en robotique : en dernière année j'ai suivi le master recherche de l’Université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand. J’ai fait ma thèse de doctorat à l’Université de Strasbourg, en collaboration avec le Laboratoire des sciences de l’Ingénieur, de l’Informatique et de l’Imagerie (ICube - CNRS/Université de Strasbourg) et l’Institut Franche-Comté électronique mécanique thermique et optique - sciences et technologies (FEMTO-ST - CNRS/Université de Bourgogne Franche-Comté). J’ai réalisé un postdoc d’un an à FEMTO-ST, puis je suis parti à l’étranger pour un postdoc de trois ans à l’Université de Californie à San Diego. Riche de ces expériences, j’ai ensuite intégré le CNRS en tant que chargé de recherche. J’ai choisi le CNRS pour son excellence et la stabilité professionnelle qu’il m’apporte, ainsi que pour pouvoir réaliser mes travaux en France.

Qu’est-ce qui vous a amené à faire de l’informatique et/ou des sciences du numérique ?

C.G. : J’ai été passionné par la technique dès mon plus jeune âge, en commençant par des jeux de mécanique à monter. Mon investissement dans des projets pluridisciplinaires au cours de mes études a ensuite confirmé ce goût prononcé pour la conception mécanique, mécatronique, ainsi que les systèmes complexes dans leur ensemble. Ma curiosité et mon désir d’apprendre m’ont ensuite poussé vers davantage d’exploration à travers des expériences de recherches à l’étranger, notamment à l’Université de Cambridge, puis en thèse de doctorat. Différents mentors au cours de mes apprentissages m’ont également communiqué leur passion, leur vision ainsi que leur rigueur, ce qui a été déterminant dans mon orientation.

Contact

Cédric Girerd
Chargé de recherche CNRS au LIRMM