Innovation

La politique de partenariat et de l’innovation de CNRS Sciences informatiques s’inscrit dans les orientations de la Direction Générale Délégué à l’Innovation (DGDI) avec une impulsion particulière donnée aux technologies numériques. Un des objectifs des recherches menées au sein des laboratoires de CNRS Sciences informatiques est d'irriguer le tissu industriel et commercial par des compétences, des produits et des services innovants, générateurs de valeur économique. L’innovation est inhérente à une grande partie des laboratoires de CNRS Sciences informatiques. La politique de l’institut en la matière se traduit entre autres par la création de start-up et par des collaborations industrielles. Les entreprises font régulièrement appel à l’expertise des chercheurs de CNRS Sciences informatiques dans de nombreux secteurs de pointe. L’institut occupe ainsi une place importante dans la dynamique d’innovation du CNRS de par la capacité de ses unités de recherche à générer des collaborations industrielles et à produire des technologies qui impulsent la création de start-ups.

L'innovation au sein de CNRS Sciences informatiques

L’économie mondiale est tirée depuis plusieurs années par les technologies de l’information et de la communication. Derrière les révolutions liées aux avancées de l’e-commerce, à l’ouverture des données et à la dématérialisation de nombreux services économiques et administratifs se cachent des systèmes informatiques aux architectures hypercomplexes. Les récentes avancées technologiques dans le domaine de l’intelligence artificielle confortent l’impact prépondérant du numérique dans tous les secteurs de l’économie. Les unités de recherche de CNRS Sciences informatiques s’avèrent ainsi comme des acteurs incontournables de la révolution numérique et de l’économie de la connaissance.

En effet, leur champ de recherche s’étend de l’informatique fondamentale à l’automatique en passant par la conception de systèmes sur puces (interface logiciel/matériel), la robotique et le traitement du signal et des images. Que ce soit en apprentissage machine, dans la commande d’un robot, la sécurité des réseaux, l’interaction humain-machine ou l’aide à la décision, les chercheurs de CNRS Sciences informatiques proposent leur expertise en développant des logiciels d’application, des service système, des protocoles dans le réseau ou encore du code embarqué dans un drone ou une carte à puce.

Le logiciel constitue ainsi le résultat de référence objet cible de la démarche d’innovation de CNRS Sciences informatiques. Au vu de la diversité de ses domaines d’application, la valorisation du logiciel s’adresse à des segments de marché différents : l’industrie automobile, l’aviation, l’usine du futur, les services informatiques, la médecine, la ville intelligente, le commerce électronique, l’industrie de la culture, les dispositifs d’aide à la décision dans les politiques publiques… Ainsi, l’institut se positionne pour répondre aux attentes respectives des différents secteurs économiques afin de mieux appréhender les modalités de collaboration et de transfert les plus adaptés.

Bien que le logiciel soit le principal objet de valorisation de l’institut, d’autres formes de résultats de recherche se matérialisent sous forme d’invention, de savoir-faire, de bases de données… et peuvent émerger des unités de CNRS Sciences informatiques et faire l’objet de collaboration avec les partenaires socio-économiques.

Start-up

CNRS Sciences informatiques met à profit les dispositifs de soutien à la création d’entreprise mis en œuvre par le CNRS. Ses chercheurs ont ainsi pu créer plusieurs centaines de start-up depuis 1999.

+ de 350 start-up issues des laboratoires de CNRS Sciences informatiques

(depuis 1999)

20% des start-up du CNRS issues de CNRS Sciences informatiques
34 start-up récompensées par i-Lab

(depuis 2015)

Les start-up issues des laboratoires de CNRS Sciences informatiques interviennent dans différents domaines d'expertise, en lien avec les problématiques de la société actuelle. Focus sur quelques exemples de start-up :

Sécurité

Santé

Industrie 4.0

Énergie

Veille technologique

RH - soft skills

Industrie des loisirs

Le programme de prématuration

Le CNRS a mis en place depuis 2015 un programme de prématuration ayant pour objectif de détecter puis de soutenir les premières étapes du développement technologique de projets émergents à fort potentiel d’innovation. Le soutien consiste en un accompagnement technique et financier en vue d’atteindre le niveau 3 de l’échelle TRL (preuve analytique ou expérimentale des principales fonctions et/ou caractéristiques du concept). Les projets lauréats sont accompagnés par une équipe composée de représentants des différents services du CNRS et de ses partenaires impliqués dans la valorisation des résultats de recherche de l’institut (DRE, CNRS Innovation, pôle valorisation de l’Institut, SPV…).

Ce programme se place volontairement en amont des missions des Sociétés d'Accélération du Transfert de Technologies (SATT) et les projets financés ont vocation, au terme de l’accompagnement d’une durée de 12 à 18 mois, à être soutenus dans le cadre d’un projet de maturation par une SATT. Le travail de pré-maturation permet d'identifier très tôt les éventuels obstacles qui pourraient mettre en péril la mise en pratique de l'innovation afin d’y remédier. Sont éligibles toutes les propositions émanant de chercheuses et chercheurs, d’enseignantes-chercheuses et d’enseignants-chercheurs ou d’ingénieures et d’ingénieurs relevant d’une unité de recherche rattachée à CNRS Sciences informatiques

Les porteurs de projet sont invités à soumettre leurs projets au pôle valorisation de CNRS Sciences informatiques au fil de l’eau.

Le processus d’évaluation des projets soumis se fait en 3 phases :

  • Phase 1 : les projets remontés sont évalués par l’institut ;
  • Phase 2 : les projets présélectionnés par l’institut seront évalués par un comité scientifique du CNRS ;
  • Phase 3 : les projets sélectionnés par le comité scientifique seront soumis à un comité de pilotage (composé de représentants du CNRS et du monde socio-économique) qui auditionnera les porteurs. Les projets retenus seront financés et lancés dans la foulée.

Contact

Cellule Valorisation

Laboratoires communs avec les entreprises

Les laboratoires communs constituent un modèle de collaboration pérenne avec un partenaire industriel, et vont au-delà des partenariats traditionnels sous forme de contrat de prestation ou de collaboration de recherche. Modèle intégré de recherche partenariale, les laboratoires communs avec les entreprises reposent sur une gouvernance et un programme scientifique partagés à moyen et long terme. Ils dépassent la « classique » collaboration de recherche à court terme, avec des objectifs régulièrement actualisés via une gouvernance ad hoc. Les laboratoires communs fonctionnent sur la base de contrats de collaboration qui encadrent des projets structurants à forts enjeux scientifiques et industriels entre une ou des équipes de recherche et une entreprise.

Derrière le terme générique de laboratoire commun (LabCom), il faut voir un éventail de dispositifs prenant des formes plus ou moins différentes :

  • Laboratoire commun entre une entreprise et un laboratoire public sans financement ANR (LCR).
  • Laboratoire commun recevant un financement public de l'ANR avec une entreprise dans un rôle de participant (LabCom)
  • Unité mixte de recherche industrielle du CNRS, ayant une entreprise en cotutelle (UMR)
  • International Research Laboratory - Unité internationale de recherche du CNRS, ayant une entreprise en cotutelle (IRL).
  • Chaire industrielle entre une entreprise et un laboratoire public sans financement ANR (CHIR).
  • Chaire industrielle recevant un financement public de l'ANR avec une entreprise dans un rôle de participant (CHIN).

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