Nicolas Augier et la théorie du contrôle

Institutionnel Automatique

Nicolas Augier a rejoint le Laboratoire d’Analyse et d’Architecture des Systèmes (LAAS-CNRS) en 2022 en tant que chargé de recherche CNRS.

Quel est votre domaine de recherche ?

Nicolas Augier : Mon domaine de recherche est la théorie du contrôle. Mon but est de développer des algorithmes de commande efficaces, via le développement d’outils poussés de théorie des systèmes dynamiques, de contrôle géométrique et d’optimisation. Je m’intéresse particulièrement à des applications aux systèmes quantiques, ainsi qu’aux systèmes multi-agents.

Qu’avez-vous fait avant d’entrer au CNRS ? Pourquoi avoir choisi le CNRS ?

N.A. : Après ma thèse en mathématiques appliquées au Centre de mathématiques appliquées (CMAP - CNRS/École Polytechnique) consacrée au contrôle de systèmes quantiques, j’ai effectué un premier postdoctorat au centre de recherche Inria d'Université Côte d'Azur (équipe Biocore) où j’ai dédié ma recherche à l’étude de dynamiques multi-agents provenant de la biologie. Puis, j'ai fait un second postdoc au LAAS-CNRS, au sein des équipes Mac-Pop, où j’ai travaillé sur le développement de méthodes numériques d’optimisation polynômiale pour le contrôle optimal. J’ai choisi le CNRS afin de pouvoir mêler des aspects fondamentaux et appliqués dans ma recherche, ainsi que pour la stabilité professionnelle qu’il apporte.

Qu’est-ce qui vous a amené à faire de l’informatique et/ou des sciences du numérique ?

N.A. : J’ai d’abord été attiré par les mathématiques à partir du lycée, et j’ai eu la chance de pouvoir les étudier ensuite. L’idée d’en faire mon métier a germé à partir de la thèse, en grande partie grâce à la vision scientifique prodiguée par mes encadrants, puis s’est développée lors de mes postdoctorats. À travers ces expériences, j’ai découvert la possibilité de mêler des aspects mathématiques à des aspects appliqués pluridisciplinaires et numériques, toujours dans le but de développer des algorithmes de commande.

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Nicolas Augier
Chargé de recherche CNRS au LAAS-CNRS