Préparer une coopération ou une mobilité à l’international

Coopération à l’international

Selon la maturité et l’historique des coopérations envisagées, divers types de mécanismes sont envisageables :

  • Les International Research Laboratory (IRL) structurent en un lieu identifié les présences significatives et durables de scientifiques d’un nombre limité d’institutions de recherche françaises et étrangères (un seul pays étranger partenaire).
  • Les International Research Projects (IRP) sont des projets de recherche collaborative établis entre un ou plusieurs laboratoires du CNRS et des laboratoires d’un ou deux pays étrangers. Ils permettent de consolider des collaborations déjà établies à travers des échanges scientifiques de courte ou moyenne durée.
  • Les International Research Network (IRN) associent plusieurs partenaires français et étrangers et se focalisent sur un thème déterminé.

Pour ces structures qui s’inscrivent dans la durée (IRL, IRP et IRN), il n’existe pas d’appel à projets, leur création se discute directement au niveau de CNRS Sciences informatiques avec la cellule International.

Néanmoins, il existe d’autres types d’actions favorisant la coopération à l’international via des appels à projets réguliers :

  • De nombreuses actions émergentes à l’international (IEA pour International Emerging Action) favorisent également les partenariats et l‘exploration de nouveaux champs de recherche. L’appel 2022 aura lieu fin juin 2021.
  • Il existe également de multiples programmes internationaux, par exemple bilatéraux, relayés par la DERCI.

CNRS Sciences informatiques cherche à intensifier les partenariats avec les pays émergents à forte croissance en participant sur place au développement de la recherche et à la formation des jeunes doctorants. CNRS Sciences informatiques est également présent dans les pays en développement.

Mobilité à l’international

Parallèlement à la mise en place de structures internationales telles que les IRL, IRP et IRN, CNRS Sciences informatiques encourage les chercheuses, chercheurs, enseignantes-chercheuses et enseignants-chercheurs de ses laboratoires à effectuer des séjours de moyenne ou de longue durée à l’étranger, typiquement dans des IRL. La mobilité peut, par exemple, reposer sur une demande d’Accueil en Délégation auprès du CNRS (dans le cadre de la campagne nationale annuelle).

En plus des missions et des missions de longue durée, qui doivent être mises en place au niveau des laboratoires, CNRS Sciences informatiques offre la possibilité de partir un an (renouvelable une fois) en expatriation dans un IRL. Il est vivement conseillé de prendre contact via l’adresse ins2i-international@cnrs.fr, ainsi qu’avec le directeur ou la directrice d'unité de l’IRL, en amont de la candidature.

Pour les enseignantes-chercheuses et les enseignants-chercheurs, la candidature se fait au niveau d’une demande d’Accueil en Délégation auprès du CNRS (dans le cadre de la campagne nationale annuelle), l’accueil en délégation étant nécessaire pour une expatriation.

Pour les chercheurs et les chercheuses du CNRS, la candidature se fait en envoyant un dossier (projet scientifique, CV, liste de publications, lettres de soutien du directeur de l’unité d’affectation et du directeur de l’IRL souhaité, lettre d’accompagnement précisant le lieu et les dates prévisionnelles du séjour) à ins2i-international@cnrs.fr au plus tard le 1er décembre pour un départ l’année universitaire suivante. Un échange préalable avec l’institut est souhaitable avant de se lancer dans la constitution du dossier.

Pour les chercheurs et les chercheuses, et les enseignantes-chercheuses et les enseignants-chercheurs qui n'entrent pas dans ces deux cas, il faut contacter ins2i-international@cnrs.fr.
Dans tous les cas, il faut également envoyer le dossier de candidature au directeur ou à la directrice de l’IRL.

L’institut arbitre les expatriations en mars en fonction de la pertinence des projets pour les IRL et du nombre de demandes.

Découvrez les témoignages de trois chercheurs et chercheuses ayant vécu une expérience de mobilité internationale :

Caroline Chaux : mobilité internationale au CNRS en période de pandémie

Yann Ponty : « Naviguer entre la France et le Canada a été extrêmement dynamisant »

Guillaume Chapuy : « S’expatrier est une autre forme de remise en question »